Accueil
Actualité du site
A savoir
Qui somme nous
Où nous trouver
le maine coon
nos femelles maine coons
calypso
Nos mariage 2008
condition de vente de nos coons
le bleu russe
nos femelle bleus russe
crystale
condition de vente de nos bleu russe
Tarif de nos bleu russe
la HCM
Nos expositions
nos videos
Nos liens
contact
ses origines

Un raton-laveur qui passait par là...

 La plus féérique légende du Coon en fait le croisement improbable entre un chat et un raton-laveur, expliquant ainsi son persistant goût pour les bêtises aquatiques et sa queue en panache... Le nom Coon rend hommage à ce joli conte folklorique, s'agissant vraissemblablement d'une abréviation de racoon, le raton-laveur en anglais (apparemment, ce sont les ratons-laveurs qui ont été pris pour de "gros chats sauvages" à l'origine, par les premiers colons).

 L'imaginaire a aussi fait du Maine Coon le croisement d'un chat et d'un chat sauvage ou d'un lynx Plus nobiliaire, une autre légende rattache le Coon aux joyaux de la couronne française...

Un certain Samuel Clough, marin de son état, avec pour port d'attache le Maine, aurait été de ces fervents défenseurs de la couronne française (ou mercenaires de tous poils ?) tentant d'aider à la fuite de Marie-Antoinette, de prison et de France, pendant la Révolution.

 L'existence de ce personnage manifestement haut en couleurs est de fait attestée, ainsi que sa ferme intention d'amener la reine déchue dans le Maine à bord de son bateau, par une lettre pleine de saveur demandant à son épouse d'organiser leur propre maisonnée pour que Marie-Antoinette se sente comme chez elle. Marie-Antoinette n'aura jamais vu le Maine, ne quittant la prison des Tuileries que pour aller perdre la tête à la Concorde...

Mais ses chats, eux, six chats à poils mi-longs, auraient, selon la légende, eu un sort plus heureux, embarquant dans le bateau du Capitaine Clough. Ils seraient parvenus à bon port sur les terres du Nouveau Monde, où ils auraient eu tout loisir de s'ébattre avec la population féline locale, donnant naissance à des petits aristochats...

les ancêtres de nos Maine Coons. Si l'on se laisse aller à divaguer sur cette légende, la révolution française a contribué à la naissance de la démocratie... et à celle du Maine Coon.

Vraiment, la Révolution Française a été un bel épisode de l'histoire...

Sans compter que cela flatte l'imaginaire cocoricoien d'imaginer qu'il y a dans le Maine Coon un peu de sang bleu de France pour garantir ses lettres de noblesse. Bien sûr, rien n'interdit de mélanger les genres et les contes, et l'on peut rêver au croisement d'un raton-laveur, d'un lynx, d'un chasseur de souris au grand cœur et des précieux angoras du chateau de Versailles !

Le Maine Coon est un grand chat.

 Les femelles peuvent peser 4 ou 5 kg et les mâles atteindre 6 à 8 kg - et certains chats exceptionnels peuvent, de temps en temps, effectivement, atteindre 9 ou 10 kg, voire plus.

 Et avec sa belle fourrure bouffante, le Maine Coon gagne quelques centimètres en volume (tous mouillés, ils impressionnent nettement moins...).

 Un peu comme la blague éculée du poisson grand "comme ça", on leur rajoute facilement quelques 500 grammes, qui, additionnés les uns aux autres, ont donné le mythe du chat de 10 kilos (voire, par surenchérissement perpétuel, de 12 ou même 15 kilos... Une tonne en 2060 ?).

 Cinq, six ou sept kilos, c'est déjà terriblement lourd pour un chat. Mais ce qui donne cet air si impressionnant au Maine Coon ne tient pas au poids sur la balance : c'est une stature, une ossature, un certain look (et, vraiment, le pelage joue pour beaucoup). Mais c'est, sans doute, une légende qui a encore de beaux jours devant elle !

© 2008